Les maîtres chanteurs de Nuremberg

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Mai 2024
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Argument

L'action se déroule à Nuremberg au xvie siècle.

Acte I

À l'intérieur de l’église Sainte-Catherine.

Scène 1. Le prélude s'enchaîne directement avec le choral 'Da zu dir der Heiland kam' qui termine le service divin. Eva, fille du riche bourgeois Veit Pogner, orfèvre, et Magdalene, sa nourrice, s'apprêtent à quitter l'église. Walther von Stolzing, jeune nobliau rural ('Junker'), lance des regards fougueux dans la direction d'Eva, qu'il a rencontrée la veille dans la maison de son père, où il loge, venu de sa campagne. Ils sont tombés éperdument amoureux l'un de l'autre. Walther apprend qu'elle est promise au gagnant du concours de chant qui se tiendra le lendemain. Malheureusement, Walther sans être ignorant de cet art n'en est pas un expert.

Scène 2. David, apprenti chez le poète, cordonnier et maître prestigieux Hans Sachs, prépare l'église pour la prochaine réunion des maîtres chanteurs avec les autres apprentis, dont il est le chef. Magdalene, dont David est amoureux, lui promet monts et merveilles s'il apprend à Walther les règles des maîtres. David, après une ode aux maîtres, se lance dans une énumération de l'infinité de styles, de genres et de figures musicales reconnus par la Guilde des chanteurs. David apprend à Walther qu'un maître doit à partir de ces éléments composer une nouvelle mélodie et des vers. Chaque erreur vis-à-vis de ces modes est sanctionnée par le marqueur. Un candidat ne peut faire que sept fautes.

Scène 3. L'assemblée se prépare. Les maîtres arrivent, parmi eux Pogner, Hans Sachs, et aussi Beckmesser, greffier de la ville, et surtout 'marqueur' ('Merker') de la confrérie : c'est lui qui lors des épreuves de chant comptabilise les fautes commises par le chanteur. Il voudrait épouser Eva et presse Pogner de l'aider à obtenir la main de sa fille. Walther, quant à lui, fait part au père d'Eva de sa volonté de participer au concours, et donc de se faire admettre comme maître. D'emblée Beckmesser s'en méfie.

Pogner présente Walther à la confrérie : il voudrait devenir maître, car seul un maître pourra épouser Eva. Il doit donc chanter devant la confrérie, qui l'intronisera ou non. Beckmesser est désigné marqueur, et humilie Walther en l'arrêtant au beau milieu de son chant : il n'a plus assez de place sur son tableau noir pour noter les erreurs du chevalier. Walther ne sera pas admis parmi les maîtres.

Hans Sachs enjoint à ses confrères de ne pas rejeter le chant sous prétexte qu'il n'est pas tout à fait orthodoxe, et encourage Walther à poursuivre son ode. Mais le tumulte grandit, le chant est refusé. L'acte se termine dans une extrême confusion, Walther jurant ses grands dieux qu'on ne l'y reprendra plus.

Acte II

Une rue étroite, deux maisons sur la scène, celle de Pogner, l’autre de Sachs devant laquelle est planté un grand tilleul, et à côté un lilas en fleur. Sereine nuit d’été, la nuit tombe progressivement.

Scène 1. Les apprentis célèbrent la nuit de la Saint-Jean et raillent l'application de David. Celui-ci apprend l’échec de Walter au concours à Magdalene, qui lui en fait le reproche. Il est alors appelé par Sachs.

Scène 2. Eva arrive avec son père ; elle lui demande si elle sera obligée de se marier avec le gagnant. Pogner lui rappelle qu’elle épousera « le maître de son choix ». Magdalene entre et apprend l'échec de Walther à Eva, qui décide d’aller chercher conseil auprès de Sachs.

Scène 3. Hans Sachs, rêvant à l'étrange séduction du chant de Walther, regrette l'attitude des maîtres (Monologue du Lilas : Fliedermonolog)

Scène 4. Eva apparaît, invoque la longue amitié qui les lie, et Hans confirme que le jeune chevalier n'a aucune chance de gagner. Magdalene demande à Eva de rentrer et comprend à son humeur qu'elle est amoureuse. Il faut donc trouver un stratagème. Sachant que Beckmesser a décidé de lui chanter sa sérénade ce soir même, Eva convainc Magdalene de prendre sa place sur le balcon.

Scène 5. Walther apparaît au pied de la maison, Eva descend, et cachés par le tilleul, elle explique son plan pour s'enfuir. Sachs entend la conversation, il sort et éclaire les deux amants. Ils ne savent que penser de son attitude. Ils restent dissimulés.

Scène 6. Beckmesser apparaît dans la ruelle. Aussitôt qu'il commence à chanter sa sérénade, Sachs entonne à tue-tête une ode à Ève expulsée du paradis ('Chant Biblique'), tout en s'accompagnant de son marteau. Magdalene, dans les habits d'Eva, apparaît sur le balcon tandis que Beckmesser désespère de ne pouvoir chanter, et demande à Sachs d’arrêter de travailler. Le cordonnier lui propose un marché : il jouera le rôle du marqueur, soulignant d'un coup de marteau chaque faute de Beckmesser. Beckmesser fait tant de fautes que Sachs finit la paire de chaussures avant la fin de la sérénade, rendant ainsi la monnaie de sa pièce au marqueur qui a humilié Walther l'après-midi même.

Le bruit a éveillé tout le voisinage. David, s'apercevant que c'est Magadelene qui est sur le balcon et reçoit l'hommage de Beckmesser, saisit un gourdin et s'en prend violemment au greffier ; les voisins, attirés par le bruit descendent dans la rue, chacun prend parti, une petite émeute éclate dans tout le quartier. Durant le tumulte, Sachs garde un œil sur les deux amants. Lorsque ceux-ci veulent s'enfuir, il pousse Eva dans les bras de son père, et pousse Walther dans son échoppe. L'acte se termine sur une brillante fugue dans la partition, et dans le plus grand tumulte sur scène.

Acte III

Illustration de Ferdinand Leeke

Dans l'échoppe de Sachs.

Scène 1. Sachs est abîmé dans la lecture d'un grimoire ; il quitte sa lecture et soliloque sur les vanités du monde ('Wahn ! Wahn ! überall Wahn !' : Vanité ! Vanité ! Partout la vanité - citation du livre biblique de l'Ecclésiaste). David entre. Il lui demande pardon d'avoir pris part aux émeutes de la veille, mais Sachs semble l'ignorer. L'apprenti se rappelle que c'est aujourd’hui la Saint-Jean, il chante donc son propre chant de la Saint-Jean en hommage à son maître ('Hans' = Jean). Puis préoccupé par ses espoirs de mariage avec Magdalene, il en vient à se demander si son maître ne songerait pas à épouser Eva. Sachs l'envoie se préparer pour le concours, et décide d'aider Walther.

Scène 2. Walther apparaît dans l'échoppe, il sort d'un court sommeil. Il dit à Sachs qu'il a fait un rêve merveilleux. Ceci enthousiasme Sachs, qui lui déclare que l'art se nourrit des rêves, et l'invite à lui raconter ce rêve en le lui chantant. Au cours du chant, il note les vers et la mélodie, puis indique à Walther les corrections à faire. Walther, guidé par Sachs, chante deux couplets tandis que Sachs souligne leur respect des règles des maîtres.

Ils sortent se préparer pour le concours, Sachs oubliant sur la table le feuillet où il a noté le poème de Walther.

Scène 3. Beckmesser, voyant le magasin vide, se risque à entrer. Il remarque le chant laissé sur la table. Il lit, et pense immédiatement que ces vers sont la déclaration d'amour de Sachs à Eva. Sachs revient, Beckmesser dissimule le feuillet, mais Sachs le remarque. Beckmesser le brandit, l'accusant de vouloir séduire Eva. Mais Sachs, sans nier qu'il soit de sa main et laissant croire qu'il est l'auteur du poème, lui dit qu’il peut le garder, et même le chanter s'il le souhaite, pourvu qu'il trouve le ton juste. Beckmesser n'en revient pas : il porte Sachs aux nues et se hâte d'aller préparer son chant de concours sur poème supposé de Sachs.

Scène 4. Eva apparaît, prétextant une paire de souliers dont elle prétend qu'ils la blessent. Walther entre à son tour. Les deux amants n'ont d'yeux que l'un pour l'autre, et Walther improvise le troisième couplet de son chant. Devant la gêne d'Eva envers lui, Sachs affirme qu'il n’a jamais eu l'intention de jouer les rois Marke vis-à-vis d'Eva/Isolde et de Walther/Tristan (Wagner cite dans ce passage des leitmotive issus de Tristan et Isolde.)

David et Magdalene paraissent. Sachs promeut David du grade d'apprenti à celui de compagnon cordonnier, et baptise le chant de Walther Die selige Morgentraum-Deutweise (L'interprétation du doux rêve matinal). Les cinq personnes chantent chacune leurs états d'âme (célèbre quintette) puis ils se rendent sur le lieu du concours.

Une grande prairie. Les citoyens sont en fête. Des tribunes et des estrades sont joyeusement décorées.

Scène 5. La grande procession des guildes pour la Saint-Jean a lieu avant que le concours ne commence. Sachs, est acclamé par le peuple, qui chante l'hymne 'Wach auf !', authentique composition du Hans Sachs historique reprise à l'identique par Wagner. Sachs, très ému, remercie l'assistance.

Le concours va commencer. Il n'y a que deux candidats : Beckmesser et Walther. Beckmesser chante le premier. Il tente de chanter le chant de Walther, il n'a pas trouvé le ton juste, déforme les paroles, mélange tout et se ridiculise devant l'assemblée. Furieux, il s'en prend à Sachs, à qui il attribue le chant. Mais Sachs proteste et reconnaît qu’il aimerait être l'auteur de ce chant magnifique. Il annonce que l'auteur du chant va se faire connaître : Walther s’approche alors et entonne son chant, revu et corrigé. Le public et les maîtres sont subjugués. L'assemblée l'acclame ; Pogner bénit le jeune couple, et décide de conférer à Walther le titre de maître. Mais le chevalier refuse. Sachs intervient : "Ne méprisez pas les maîtres !", il expose leur réelle fonction dans la sauvegarde de l'art « noble et allemand » du chant. Walther accepte finalement l'honneur. Allégresse générale.

Rideau.

Programme et distribution

Direction musicale : Philippe Jordan

Réalisé parKeith Warner

Scène : Boris Kudlička

Costumes : Kaspar Glarner

Lumière : John Bishop

Vidéo : Akhila Krishnan

Chorégraphie : Karl Alfred Schreiner

Collaboration à la direction : Katharina Kastening

Hans Sachs, cordonnier : Georg Zeppenfeld

Veit Pogner, orfèvre : Günther Groissböck

Sixte Beckmesser, écrivain : Wolfgang Koch

Fritz Kothner, boulanger : Martin Häßler

Walther von Stolzing, un jeune chevalier de Franconie : David Butt Philip

David, apprenti de Saxe : Michael Laurenz

Eva, la fille de Pogner : Hanna-Elisabeth Müller

Madeleine, la nourrice d'Eva : Christina Bock

Opéra d'État de Vienne

Transport public

Les lignes de métro : U1 , U2 , U4
Tramways : 1 , 2 , D , J , 62 , 65
Bus : 59A
Chemin de fer locale : Badner Bahn
Arrête : Karlsplatz / Opéra

Les stations de taxis sont disponibles à proximité.


Parking

Le stationnement est seulement € 6, - pendant huit heures !
Le Wiener Staatsoper et la ÖPARK Kärntner Ring Garage sur Mahlerstraße 8 , sous la rubrique « Ringstraßengalerien " , offrent les patrons de l'Opéra d'État de Vienne , une nouvelle taxe de stationnement réduite . Vous pouvez vous garer dans le Ring Garage Kärntner pour jusqu'à 8 heures et de ne payer qu'un forfait de 6 €, - . Juste valider votre ticket à l'une des machines de rabais à l'intérieur de la Wiener Staatsoper . Le taux normal sera facturé pour le temps de stationnement de plus de 8 heures. Les machines de validation peuvent être trouvés lors des vérifications de manteau suivants : Operngasse , Herbert von Karajan - Platz , et les galeries droite et à gauche et d'un balcon .

Important: Pour bénéficier de la réduction , s'il vous plaît tirer un billet et ne pas utiliser votre carte de crédit lors de l'entrée du garage !

Après la dévaluation de votre billet à la Wiener Staatsoper , vous pouvez payer confortablement par carte de crédit ou en espèces à des distributeurs automatiques .

Les machines acceptent les pièces et les factures jusqu'à 50 - . Euro . La durée de stationnement plus de 8 heures sera facturé au tarif normal .

Histoire

La structure de l'opéra a été planifiée par l'architecte viennois Août Sicard von Sicardsburg , tandis que l'intérieur a été conçu par le décorateur d'intérieur Eduard van der Nüll . Il a également été touchée par d'autres artistes majeurs tels que Moritz von Schwind , qui a peint les fresques dans le foyer , et le fameux " Zauberflöten " ( " La Flûte enchantée " ) série de fresques sur la véranda . Ni les architectes ont survécu pour voir l'ouverture de «leur» maison d'opéra : le sensible van der Nüll s'est suicidé , et son ami Sicardsburg morts d'un coup peu de temps après .

Le 25 mai 1869, l'opéra solennellement ouvert par Don Juan de Mozart , en présence de l'empereur François-Joseph et de l'impératrice Elisabeth.

La popularité de l'immeuble a grandi sous l'influence artistique des premiers administrateurs : Franz von Dingelstedt , Johann Herbeck , Franz Jauner , et Wilhelm Jahn . L'opéra de Vienne a connu sa première apogée sous la direction de Gustav Mahler . Il a complètement transformé le système de performance à jour , a augmenté la précision et le calendrier des spectacles , et également utilisé l'expérience d'autres artistes remarquables , comme Alfred Rouleau , pour la formation d' une nouvelle esthétique de la scène .

Les années 1938-1945 ont été un chapitre sombre de l'histoire de l'opéra . Sous les nazis , de nombreux membres de la maison ont été chassés , poursuivis et tués , et de nombreux travaux n'ont pas été autorisés à être joué .

Le 12 Mars 1945, l'opéra a été dévastée lors d'un bombardement , mais le 1er mai 1945, la " opéra au Volksoper " ouverte par un spectacle du mariage de Figaro de Mozart . Le 6 Octobre 1945, les " Théâtres an der Wien " hâte restaurés rouvert avec Fidelio de Beethoven . Pour les dix prochaines années, l' Opéra d'État de Vienne utilisé dans deux lieux alors que le siège véritable était reconstruit à grands frais

Le secrétaire d'État aux Travaux publics , Julius Raab , a annoncé le 24 mai 1945, que la reconstruction de l'Opéra d'État de Vienne commencera immédiatement. Seule la façade principale , le grand escalier , et la Schwind Foyer avaient été épargnés par les bombes . Le 5 Novembre 1955, l'Opéra d'État de Vienne a rouvert avec une nouvelle salle de spectacle et de la technologie modernisée . Sous la direction de Karl Böhm , Fidelio de Beethoven a été brillamment exécutée , et les cérémonies d'ouverture ont été diffusées par la télévision autrichienne . Le monde entier a compris que la vie commençait à nouveau pour ce pays qui avait tout juste de reprendre son indépendance .

Aujourd'hui, l'Opéra d'État de Vienne est considérée comme l'une des plus importantes maisons d'opéra dans le monde, en particulier, il est de la maison avec le plus grand répertoire. Il a été sous la direction de Dominique Meyer, avec le directeur musical Franz Welser -Möst , depuis le 1er Septembre 2010.

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